A quoi les investisseurs doivent-ils faire attention s’ils vivent en Suisse ?
La gestion des taxes fiscales varie d’un pays à l’autre. Alors qu’en Allemagne, les bénéfices issus de la vente de métaux précieux sont exonérés d’impôt après une période de détention d’un an, les citoyens suisses doivent déclarer leurs investissements en or année après année dans leur déclaration d’impôts. Les investisseurs en métaux précieux qui prévoient de s’installer en Suisse doivent tenir compte des particularités locales. Pour éviter les mauvaises surprises, il est en principe recommandé de se faire conseiller individuellement par un conseiller fiscal. L’achat de pièces d’or et de lingots d’or à des fins d’investissement est exonéré de la taxe sur le chiffre d’affaires en Suisse, tout comme dans l’Union européenne (UE). En effet, contrairement aux métaux précieux blancs que sont l’argent, le platine ou le palladium, l’or pur est considéré comme un bien d’investissement. Les bijoux et les montres en sont toutefois exclus. Dans ce cas, la TVA s’applique indépendamment de la quantité d’or. Alors qu’en Allemagne, la TVA est de 19 %, en Suisse, pays non membre de l’UE, elle est de 8,1 %, ce qui est relativement modeste. Pour que l’or d’investissement soit exonéré de la TVA lors de son achat, il doit répondre à certains critères en Suisse. Ainsi, le titre des pièces d’or doit être d’au moins 900/1000. Alors que de nombreuses pièces d’or historiques, comme le Vreneli suisse, peuvent être achetées sans TVA, les frappes ultérieures sont taxées lors de l’acquisition. Pour les lingots d’or, un titre d’au moins 995 millièmes est prescrit ainsi qu’un marquage de la frappe par un fondeur reconnu en Suisse.
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